dimanche 24 juin 2012

Mon témoignage : Engagement chez les SGDF du 23 juin 2012.


Ouverture de la cérémonie

Lecture des 5 appels (Merci à Floriane, Alexia et Amaury) 

Lecture de mon témoignage

S’engager, pour soi, les autres. D’une dimension totalement personnelle, j’ai choisi de prononcer mon engagement, le mien, avec vous. Vous les pionniers et caravelles avec qui je partage ma première année en tant que cheftaine, vous les chefs qui m’avez accompagnée toute l’année, vous les amis chefs et cheftaines, vous les parents qui m’accordez votre confiance pour faire vivre le scoutisme à vos enfants, toi maman l’être qui m’est le plus cher au monde. Et enfin toi Lulu, celle à qui je dois la chance d’avoir intégré ce mouvement des Scouts et Guides de France.

L’histoire, mon histoire dans le scoutisme, elle a commencé de la manière la plus hasardeuse qui soit. Une rentrée, une salle de classe dans une nouvelle université. Seule dans ce nouveau monde quand, celle qui deviendra ma meilleure amie, viendra s’asseoir à côté de moi, seule et nouvelle aussi… De jour en jour, la place du racontage de ses aventures en chemise bleue a plus de plus en plus de place. Et si moi aussi j’allais voir ? Ni une ni deux , en octobre, je rencontrais sa tribu. Animer un atelier sur l’infirmerie (« Comment ça le doliprane ne se met pas dans la trousse à pharmacie ? »), voir ses jeunes s’agiter et faire le piquet près du balai, remettre un rôle à un jeune. C’était le premier, ce ne sera pas le dernier, je suis entrée, j’ai vu, j’ai vécu, je suis restée. À moi l’aventure auprès des pionniers et caravelles. Et d’aventures en aventures, je me suis ouverte à vous, même si j’étais novice dans le scoutisme. Malgré ça j’ai su très vite évoluer, apprendre, m’imposer en tant que cheftaine.
J’ai mis en œuvre mes connaissances, mon savoir faire et mon savoir être pour apporter ma pierre à l’édifice et vous aider. Cet engagement me permet d’aller encore plus loin dans mes limites et de partager mes découvertes et mes compétences acquises tout au long de mon parcours personnel.

M’engager, c’est aussi le résultat d’une ouverture d’esprit. Pour reprendre cette promesse, à vous les pionniers et caravelles, c’est « prendre part à la construction d’un monde plus juste, plus vrai, plus fraternel ». Après de longues remises en question perpétuelles, j’ai enfin su trouver ma place dans ce monde. Le scoutisme m’y a beaucoup aidée. On dit souvent que le scoutisme est une école de la vie, pour moi ça a été un véritable révélateur de personnalité. Sourire, s’épanouir, échanger, communiquer, partager.
Parce que nous sommes très différents mais nos différences nous enrichissent. On s’est tous demandé, au moins une fois dans sa vie  « mais qui c’est celui là ? Pourquoi il réagit comme ça ? ». Nous avons tous eu dans notre vie des préférences, des affinités plus prononcées avec une personne. Alors même qu’une personne ne l’apprécierait elle-même pas. Et pourtant, dans ce cas si représentatif de la réalité, il ne nous faut retenir que l’acceptation des autres, de nos différences. Nous avons tous des qualités, un savoir faire nécessaire à la vie de la caravane, à la vie des autres, valorisez le !

M’engager, c’est aussi répondre aux principes fondamentaux de la méthode scoute. Protéger la nature, savoir habiter autrement la planète. Profiter de ce qu’on nous a donné et s’en servir à bon escient. Désormais attentive à chaque composante, savoir se contenter de peu et savoir être heureux. Depuis ma courte expérience dans mon chemin entrepris chez les Scouts et Guides de France, je peux néanmoins dire que je n’ai jamais été aussi heureuse que ma semaine passée dehors en février pour mon BAFA. Construire ses propres installations, se servir d’une tente comme nouveau toit. D’ailleurs, Baden Powell dit « Contentez vous de ce que vous avez et faites en bon usage ». Où qu’on soit avec les scouts j’ai toujours une maison : ma tente. 
Aider autour de soi et être vraie : certes on est souvent différent entre la vie « civile » et quand on est dans  notre bulle, au scout. Un monde à part… mais être scout c’est aussi prendre du temps pour aider les autres, je pense notamment à votre service auprès des maisons de retraite. C’est aussi se réconforter chaque fois qu’un de nous fléchit. Mon engagement, je le prononce aussi dans le prolongement de ma vie personnelle. Aider les autres, à la faculté, dans les transports en commun. C’est plus qu’un simplement comportement, c’est un état d’esprit. Être vraie, ne pas mentir, ne pas jouer avec les sentiments des autres. Savoir vivre tout en restant la plus honnête possible, mais savoir arrondir les angles pour énoncer un défaut, une faille à améliorer. 
Savoir affronter les difficultés, garder confiance. J’aurais pu dire « Je ne sais même pas faire un nœud avec une ficelle, être scout je n’y arriverais jamais ! ». Et pourtant non j’ai persévéré. Tout comme vous qui aviez à cœur de partir à l’étranger. 1, 2 puis 5 échecs, vous avez voyagé l’Europe par la pensée et pourtant, l’Ecosse dans un mois elle est à nous. Les difficultés nous font avancer, nous font grandir, affrontez les sans jamais baisser les bras. 
Enfin, m’engager c’est aussi écouter et accepter les autres. J’apprécie chaque personne présente ici à sa juste valeur. Vous avez tous quelque chose à m‘apporter. J’ai des choses à vous donner en échange. Cet échange dure depuis quelque mois avec vous, jeunes et parents, depuis 21 ans avec toi maman, tous les jours depuis presqu‘une année avec toi Lulu. Apporter une oreille attentive, accorder un sourire, se récompenser, c’est ça aussi partager et vivre le scoutisme. Faisons le ensemble. 

Mon engagement, je le fais ici autour de vous pour dire à quel point j’accorde d’importance à mon rôle d’éducatrice et d’animatrice auprès des jeunes. C’est prendre chacun de vous en considération, être attentive à vos envies, à vos inquiétudes, à vos Promesses, répondre à vos interrogations et vous donner envie, vous aussi de me faire confiance. 
M’engager, je le fais aussi dans l’optique de rendre responsable chacun de vous, de vous rendre autonome. C’est aussi avoir une certaine légitimité envers vous, adultes et parents qui nous confiez vos enfants. C’est prendre votre main, faire une ronde et bâtir ensemble un monde meilleur avec joie, solidarité, bonheur et authenticité.

Lecture du passage pour ma marraine

Et enfin, pour finir, je souhaiterais te remercier Lulu de m’avoir mise sur ce chemin du scoutisme. Si je devais ne retenir qu’une phrase de BP pour toi, je garderais la citation qui dit « La meilleure manière d’atteindre le bonheur est de la répandre autour de vous ». Dans cette salle de classe tu m’as souris, il y a eu cette petite alchimie qui a de suite opéré. De scout on a parlé, chez les scouts tu m’as faite entrer. Nos chemins se croisent sur le même état d’esprit, les mêmes occupations, la même notion de partage.
Ton bonheur répandu, tu m‘as toujours guidée et aidée dans mes moments de doutes. Tu as répondu présente lorsque 1001 questions se bousculaient dans ma tête. Tu m’as fait grandir, tu as contribué à ce que je sois la cheftaine que je suis devenue aujourd’hui. Mais en dehors du fait que le scoutisme fasse partie de nos conversation quotidiennes, tu es surtout devenue celle que je nomme souvent ma meilleure amie. Certains nous prennent pour des sœurs, d’autres diront que nous sommes inséparables, mais moi je sais que tu es entrée là et que l’amitié que je te porte sera longue et à la hauteur de notre partage. Tu es ma marraine d’engagement aujourd’hui pour te remercier de tout ça. Personne d’autre que toi ne pouvait occuper cette place, juste toi, celle qui m’a donner l’opportunité de me trouver sur ce chemin des SGDF.
J’aimerais aussi dire merci à toi Marie Laure pour ta patience, tes conseils. Tu m’as permise de tenir une caravane à bout de bras, j’ai pris acte de ton expérience et ceci fait de moi une cheftaine pleinement accomplie pour pouvoir répondre à ces 5 appels et prononcer cet engagement.

Engagement
Témoignage de ma marraine

Remise de l'insigne d'engagement


Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 31 mai 2012

Couper l'herbe sous le pied ...


Se retrouver face à des attaques personnelles. Se donner à corps perdu dans une activité qui nous tient à coeur. J'y ai, en effet, trouvé un certain équilibre, que c'est valorisant de se sentir utile. Tisser des liens, des affinités. Voir des sourires sur leurs visages pour te remercier. Te demander de refaire ce que tu leur as appris une première fois parce que c'était tellement génial. S'engager auprès d'eux, accomplir un service.
S'intégrer au sein d'un groupe, se faire une place, s'in-ves-tir. Passer plusieurs heures par jour à organiser les choses, résoudre des problèmes, planifier des activités. Rencontrer des gens, confronter des façons de penser qui ne se regroupent pas toujours. S'épanouir aussi, cet épanouissement qui est le résultat du partage qu'on donne de notre savoir faire. Mais également peaufiner son savoir être.

Puis trouver porte close au bout du tunnel. Se rendre compte qu'on est pointée du doigt. Entendre des choses qui blessent, fausses qui plus est. Etre touchée du plus profond de son intérieur. Avoir l'impression de faire trop pour peu ou pas de reconnaissance, ou du moins pas de ceux dont on serait le plus fier. En venir à faire des choses à contre coeur, ou plutôt d'une manière différente que ce qu'on avait initialement prévu. Donc faire de leur valeur une chose différente. Juste pour rentrer dans le moule, faire plaisir, faire des concessions sur des choses personnelles.

Ne pas trouver sa place, mais ne pas tomber dans le piège de faire moins. Non je ne changerais pour rien au monde. A croire que ceux qui ne disent et ne font rien sont parfois plus valorisés. La théorie de l'apparence ... Aussi triste soit-elle. Se donner autant, pour des choses plus grandes encore. Tenir pour eux. Bien qu'au fond, le mal soit déjà fait. Touchée au plus profond, les choses ne seront plus identiques à l'avenir. Il va falloir changer la donne ... Le défaut de vouloir prendre les choses trop à coeur.
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 14 mai 2012

TAG, juste pour le plaisir ...


WE Retrouvailles BAFA

Un petit tag pour le plaisir, 11 choses à savoir que moi puis 11 réponses aux questions de Valentine.

11 choses à savoir de moi : 

  1. J'ai intégré le mouvement des Scouts et Guides de France depuis 2011 en tant que cheftaine pionniers/caravelles (14-17 ans). Cette expérience m'apprend beaucoup tant sur le plan personnel que professionnel et me forme en permanence. Consolider mes connaissances et utiliser celles que j'ai acquise en étant présidente de ma propre association. Et une renaissance, on dit souvent que le scoutisme est l'apprentissage de la vie, pour moi ça été un révélateur de personnalité. Je suis beaucoup plus épanouie. Sacré challenge n'ayant jamais été scout pendant mon enfance.
  2. J'ai toujours voulu devenir gendarme. Le code de la route étant une chose à laquelle j'attache beaucoup d'importance. Un peu comme ma seconde peau ce métier selon les dires de mes proches. Mais métier que je ne pourrais jamais exercer la faute aux critères physiques. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai su extrêmement tôt dans ma scolarité (depuis l'âge de 11 ans environ) que je voudrais faire du droit pour m'approcher au maximum de ce domaine. Mon but ? Juriste d'entreprise en droit des affaires ou huissier de justice (le graal).
  3. Je suis passionnée par les modifications corporelles, piercings et tatouages. J'ai d'ailleurs la moitié de mon dos de tatoué depuis novembre 2011 et continue des reins jusqu'à mi cuisse à partir d'automne prochain. Mon tatoueur ? Le fameux Karl Marc à Paris ;) 
  4. J'ai un sens artistique depuis toute petite. Entre dessin, écriture, chant, photographie, j'ai toujours jonglé par périodes entre ces diverses occupations. J'ai également été modèle photo pendant quelques temps. Actuellement je me concentre essentiellement sur la photographie et l'écriture comme le blog peut en témoigner, deux passe-temps que je n'ai finalement jamais quitté. 
  5. Je rêve d'aller vivre au Canada dans un futur plus ou moins proche. Tombée amoureuse de ce pays lors d'une escapade en 2010 avec celui qui est devenu mon meilleur ami. Nous avons d'ailleurs prévu d'y retourner l'année prochaine après 3 ans d'économies. On le tiendra ce rêve ! 
  6. De nature solitaire, j'ai appris à m'ouvrir aux autres, notamment grâce au scoutisme. J'apprécie toutefois les moments de solitude histoire de prendre le temps de la réflexion, recul et le temps de me ressourcer. 
  7. Ce blog est né lors que j'ai commencé à évoluer et à savoir précisément ce que je voulais dans la vie. Cependant je tenais avant tout un blog sur le nail art. Je comptabilise d'ailleurs près de 200 vernis dans une vitrine en verre et la collection s’agrandit régulièrement, même à un rythme moins effréné qu'avant. 
  8. Je n'aime pas les gens qui ne se fient qu'aux apparences. Chacun de nous a à apprendre des autres. Beaucoup plus tolérante,  je fais en sorte de tirer le meilleur de chaque personne que je croise. 
  9. Pas tellement fleur bleue, la fusion dans un couple me dérange au plus au point. Je ne rêve pas mariage, enfants et compagnie. Juste laisser le temps au temps et s'écouter au rythme de nos évolutions. Carpe diem ...
  10. Je ne vais jamais quelque part sans emporter ma peluche : une vache de chez Blue nose (mon animal préféré)
  11. Plus le temps passe plus la route me fait peur. Je préfère utiliser les moyens de transport en commun (bus, train). Même si j'apprécie énormément de conduire, je ne fais pas confiance aux autres. 

11 réponses :

Que t'apporte le fait de tenir un blog ?
Je considère mon blog comme étant un petit bordel (d'où son nom) où je peux m'exprimer en toute liberté et montrer mes écritures à des lecteurs variés. Pas tout à fait un journal intime, c'est plutôt une manière de dire "j'existe". Loin de moi d'ailleurs le fait de chercher à faire x visites ou à décrocher x commentaires. Je le fais pour moi avant tout.

Y a-t-t-il un livre, un texte qui t'a particulièrement marqué et pourquoi ?
Sans conteste la dernière lettre de Baden Powell dont j'avais posté un extrait ici. Parce qu'il est criant de vérité, qu'il me parle au plus profond de moi. C'est le texte par lequel mes formateurs ont clôture mon BAFA (passé avec les scouts) et je trouve qu'il résume parfaitement bien la semaine hivernale que nous avons passé dehors, à camper et manger dehors, à construire nos propres installations avec de la ficelle et des perches en bois. Vraiment il suffit d'un rien pour être heureux, juste les autres, la nature et savoir accorder de l'importance à des choses futiles mais essentielles et non pas superflues.

Quel était ton jeu préféré quand tu étais petite ?
J'ai malheureusement pas beaucoup joué en étant petite. Garçon manqué j'ai jamais touché à une poupée. Je me souviens de mes mercredis après midi à me rouler par terre d'ennui. J'étais plutôt du genre à courir, faire du sport, ou passer mon temps à fouiller dans les affaires de maman. Ma curiosité a donc été mise à l'épreuve très jeune (rires).

Ton principal trait de caractère ?
Hum ... Je dirais vraie. Je ne sais pas faire semblant ni avec les gens que j'aime ni avec les gens que j'aime pas. J'essaie toujours d'être la plus honnête possible avec les autres et ils me le rendent plutôt bien. Vraie aussi dans le sens où je me donne toujours à fond pour quelque chose. Je lâche rarement et vais au bout de mes objectifs contre vents et marées.

Qu'est ce que te fait rire ?
Je ris d'un rien désormais. Foncer dans une vache en canoe kayak, les déboires amoureux d'une amie, les blagues de mes jeunes au scout. Très gaffeuse je rigole aussi beaucoup de moi même : je relative beaucoup les choses. Il y a toujours plus grave dans la vie.

Ton plat préféré ?
Je fonctionne par cycles. Je ne suis pas très douée avec la nourriture. Il fût un temps j'aurais répondu la paella mais comme ça fait bien 2 ans que j'en ai pas mangé ... En ce moment je dois manger 4 fois par semaine des pâtes au St Morez ... En fait je suis tellement difficile que je ne saurais même pas dire ce que j'aime exactement ...

Ta tenue préférée ? 
Incontestablement une robe vintage avec des talons ...

Si tu avais été garçon, quel prénom aurais-tu aimé porter ?
Quelque chose de pas très commun dans la mesure du possible. Mais quelque chose comme Alexandre, j'aime bien.

Un mot ou une expression que tu aimes bien :
Sérieusement : Carpe diem, je crois qu'elle résume assez bien mon état d'esprit.
Une expression rigolote : "Non mais tu rigoles des genoux ?" qui signifie "Tu te fiches de moi ?". Un jour d'ailleurs, avec des copines, on avait fait des pages et des pages des expressions qui pouvaient se prendre au pied de la lettre : c'était à mourir de rire.

Le don que tu aimerais avoir :
Je ne dirais pas remonter dans le temps puisque qu'il ne faut jamais se préoccuper du passé. Mais je dirais le don de me télé-transporter, ça ce sera trop bien !

Ta devise :
C'était un de mes prof de droit des affaires qui l'avait dit et je m'en souviendrais toujours : "Il n'y a pas de compétition dans la vie, la seule compétition qui existe c'est celle qu'on a avec soi-même"


Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 13 mai 2012

Porter ton coeur, puis le lâcher ensuite

Se perdre est une façon dangereuse de se trouver - C. Lispector
Le vent nous porte. L'orage est venu frapper à notre porte, arrachant tout sur son passage et remettant tout en cause. Sympathie, affection, respect, sentiments ... Les mots s’enchaînent, le rythme défile, les reproches taclent mon petit coeur.
Après avoir passé des moments intenses, avoir encaissé des coups un peu plus difficiles. M'être fait une place auprès des tiens, et Dieu sait qu'elle était belle. Et puis tout laisser ... Tourner le dos. Avoir besoin de vivre, d'être libre.
Trop jeunes, un peu trop immatures pour cette relation. Avoir souffert d'une stabilité trop précoce, vivre son premier amour. Avoir du mal à ouvrir totalement son coeur, ne pas savoir faire face à des situations sentimentales. Donner trop peu, donner trop. Un poil intolérante, un peu trop exigent. Trop caractérielle, peut être trop passif. Ne vivre que l'instant présent, tout planifier.
Je n'avais jamais vu une lumière briller autant, celle qui brillait à travers tes yeux. La lumière qui brillait en toi, tandis que la mienne était un peu trop effacée. Le temps ... Là où le vent me porte. Des souvenirs qui n'égalent que nous. Un lac, des couleurs splendides, une complicité hors du commun, la passion commune de la musique, chanter assis au milieu de nulle part guitare à la main, vivre ce concert. Ce concert qui nous envoie en plein figure toutes les paroles de nos vies, toutes celles de notre histoire. "Dreaming light", notre chanson. "Untouchable part One and Two", nul besoin de parler. Il n'aura manqué que "One last goodbye" à l'appel, un hommage pour nos grands mères respectives. Se souvenir de ce premier sourire, des premières attentions, des premières surprises.
Puis tout dégringole, un manque de compréhension bilatéral. Une crise d'ado retardée qui survient après un travail psychologique, tardif mais très avancé. Un autre chemin qui se dessine, fruit des remises en question perpétuelles. La découverte d'une part sociable enfouie bien au fond de moi. Une personnalité qui se forge davantage et une belle évolution. Une fleur qui ouvre ses pétales petit à petit. Et de l'autre côté, ne pas savoir face. Etre complètement décontenancé par la situation. Premier amour dirons nous. Tout est première fois. Les cartes se sont abattues, les mots se sont déchaînés, les voix se sont élevées et il ne reste ... plus grand chose. Il parait qu'il faut se perdre une fois pour mieux se retrouver ensuite. Laisser passer la colère, se remettre en question, re-la-ti-vi-ser ...
Mais avoir tout de même la nette sensation que les deux moitiés du puzzle se sont ... trouvées. Sentir que c'est bien trop tôt, trop jeune. Rencontrés trop tôt, trop vite. L'erreur est humaine mais pour nous elle a été fatale. Devoir tout recommencer, faire table rase, tout oublier, faire comme s'il ne s'était jamais rien passé. Savoir communiquer ... non que la communication n'existait pas mais savoir communiquer sur les bonnes choses. Retrouver chacun son jardin secret, comprendre que non nous ne faisons pas qu'un mais bien deux êtres avec des centres d'intérêts plus ou moins différents. Trop jeune pour vivre ça, ou plutôt trop tôt pour être si stable. Ma renaissance, elle a eu lieu il y a quelques mois, laisse moi respirer. A charge à l'avenir de laisser nos souffles se coordonner pour avancer ensemble. Carpe diem.
Je suis déjà partie loin, loin de tout ça. La distance me permettra de réfléchir, de vivre d'autres choses. Mon coeur en a un peu trop pris ces derniers temps. C'était pas l'moment, tu auras toujours cette responsabilité là, même si à priori je suis assez mature pour savoir faire la part des choses. M'en aller loin, loin de tout ça et vivre autre chose. Il parait qu'on se retrouve mieux en s'étant perdu une première fois ... Et si c'était ça aimer, d'accepter d'avoir perdu ? Si c'était aussi ça que de comprendre et d'accepter qu'on s'éloigne ?

Celui qui nous accompagnera à jamais ...

Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 29 avril 2012

Envolé, il laissera de jolis souvenirs ...

Une bulle, un monde à part. Rencontrer des gens dans un contexte différent, donner une chance, même, à ceux que l'on aurait sûrement pu ignorer dans cette vie "civile". Ressentir les choses de manière accentuée, presque irréelles. 
Percevoir, ressentir les choses, se prendre au jeu. Après tout, c'était un simple jeu dans lequel les règles n'avaient pas été fixées d'avance. Prise dans ce piège, se laisser aller. L'inconnu ne me faisait pas peur, il m'attirait presque. Tenir bon malgré les centaines de kilomètres , on dit souvent "quand on veut on peut, il suffit de le vouloir". 
Puis se revoir dans un contexte différent. La bulle percée, la glace brisée, se rendre compte qu'on est quand même nettement différents dans des situations différentes. Normal me direz vous. Devoir faire face à des paroles, gestes imperceptibles, à priori, dans la bulle dans laquelle nous étions. Finalement, il ne nous restera que ces jolis souvenirs. Vaut mieux même n'avoir à se rappeler que de ça.
En réalité, c'était uniquement l'effet bulle, l'effet papillon. Ce petit quelque chose qui papillonne dans le ventre, la hâte, le manque. Il s'est envolé désormais et laissera juste de jolis souvenirs. Faute de ne pas l'avoir retenu, entretenu. C'est la vie...
Les chemins se rencontrent, divergent, se croisent, s'éloignent et se recroisent parfois. Le nôtre, il s'est croisé de la manière la plus naturelle qui soit. Puis nos différences ont pris le dessus, ne sachant comment les concilier et trouver un juste milieu. C'était soit trop peu soit beaucoup trop. Les choses ont pris une tournure différente, en si temps de temps. Ce serait presque déconcertant ... Les turbulences auraient été trop nombreuses.

Et si la vie c'était aussi bouger des pions ? Et si c'était ça la vie que de devoir faire des choix, pas tous si faciles ou difficiles ? On dit souvent "écoute ton coeur" mais la raison a également sa place. Je me suis rapprochée, j'ai gouté, puis j'ai reculé jusqu'à comprendre que j'étais finalement, déjà, en train de commencer à souffrir...
J'ai ainsi bougé l'ultime pion sur mon tapis de jeu, jeu qui n'en était plus un et j'ai perdu la partie. Une nouvelle tournure sur nos chemins rencontrés ? Une nouvelle partie, joues, je riposte ... Quoique la vie, les relations, les rencontres, souvent, ce ne sont pas des jeux. On ne peut pas jouer de tout même si on pourrait jouer d'un rien. Toi, un jeu, non tu n'en es pas un.

"Souvent, sur un échiquier, ce ne sont pas deux écoles d'échecs
qui s'opposent dans la bataille, mais deux philosophies...
deux manières de concevoir le monde"
A. Pérez-Reverte

Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 18 avril 2012

La crise d'adolescence à retardement



Prendre des risques avec nos sentiments, avec les gens qui nous entourent. N'avez vous pas pensé, un jour, être passé à côté d'une amitié ou d'une belle histoire d'amour en ayant cherché à jouer la carte de la sécurité ? Nos repères sont souvent mis à l'épreuve. Tel un échiquier rempli de cases noires et blanches, savoir avancer au gré de nos pas, de nos envies. Puis le doute nous habite, rendant floues toutes ces balises. Combien sommes-nous à accepter vouloir prendre des risques ? Pour avancer coûte que coûte, suivant la mélodie de la vie. Combien de fois sommes-nous passés à côté d'une belle rencontre, sous prétexte que l'autre ne rentrait pas dans nos "critères" ?

Avoir l'impression de vivre sa crise d'adolescence avec des années de retard. Quoiqu'il n'y a pas de normalité en la matière. Cloisonnée entre 4 murs pendant cette période normalement propice. 
Ressentir les choses avec démesure, sentir la liberté aux moindres évènements de la vie, vouloir profiter des choses les plus futiles. Se chercher sans cesse, aller dans les extrêmes, sourire à un bel inconnu et chercher à s'ouvrir au monde. Aller vers les autres avec une certaine insouciance ...

Bien loin de cette petite fille renfermée que j'étais il y a encore quelques mois. L'accomplissement d'une remise en question perpétuelle, d'un juste milieu trouvé avec des obligations parentales. S'affirmer, être soi avec les principes et des croyances que me sont propres et bien loin de celles que je revendiquais dans cette enfance lointaine. 
La vie, la vivre, sans se soucier du lendemain. L'avenir est incertain de toute façon. Rien de sert de l'appréhender. Carpe diem ... Prendre des décisions qui font mal à certains, mais qui correspondent à mes besoins actuels. Loin de ce contrôle permanent que je mettais à tout évènement de ma vie antérieure. Lasse de toute cette stabilité recherchée mais tellement précoce. 

L'envie de voir ce sourire sur mon visage durer longtemps encore. Laisser derrière moi la fermeture sur soi et les mauvais souvenirs du passé. Fixer les priorités à chaque rencontre tout en se laissant aller. 21 ans pour se fixer un cadre de vie stable ... trop tôt. Attendre encore pour profiter de la vie ... ce sera trop tard. 

Une sensibilité retrouvée, un coeur ouvert. Une plume qui glisse comme auparavant, noircissant ces pages de ce livre ouvert. Rire aux éclats pour une futilité, se contreficher de tout et trouver son importance quelques secondes plus tard, pleurer pour 3 fois rien..

Mais vivre et respirer cette bouffée d'oxygène que m'offre la vie ...



Sauter à deux pieds dans la flaque d'eau, et aller vers l'avenir au gré de ses envies, comme une enfant ...


Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 13 mars 2012

« Le bonheur ne vient pas à ceux qui l’attendent assis. » Baden Powell

Nouvelles lunettes
Extrait de la dernière lettre de Baden Powell :

"Je crois que Dieu nous a placés dans ce monde pour y être heureux et pour y jouir de la vie. Ce n’est ni la richesse, ni le succès, ni la satisfaction égoïste de nos appétits qui créent le bonheur. Vous y arriverez tout d’abord en faisant de vous, dès l’enfance, des êtres sains et forts qui pourront plus tard se rendre utiles et jouir ainsi de la vie lorsqu’ils seront des hommes.

L’étude de la nature vous apprendra que Dieu a créé des choses belles et merveilleuses afin que vous en jouissiez. Contentez-vous de ce que vous avez et faites-en le meilleur usage possible. Regardez le beau côté des choses plutôt que le côté sombre.

Mais le véritable chemin du bonheur est de donner celui-ci aux autres. Essayez de quitter la terre en la laissant un peu meilleure que vous ne l’avez trouvée et quand l’heure de la mort approchera, vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n’avez pas perdu votre temps et que vous avez fait « de votre mieux ». Soyez toujours prêts à vivre heureux et à mourir heureux."


Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 15 février 2012

La justice n’existe pas ...


Source


Lorsqu’on rentre dans des études de droit, il est tout à fait possible d’imaginer que le domaine juridique est droit (c’est le cas de le dire), juste, exigent. Exigent oui il l’est, juste nettement moins. 
Arrivée au stade de la 4e année (Master 1), j’ai ingurgité un bon nombre de principes, pour la plupart assortis d’exceptions. 
Souvent, en entrant de ce genre d’études, il est rare de savoir avec précision le domaine dans lequel on souhaiterait travailler. On a souvent à l’esprit les domaines tels que le droit pénal, les administrations alors que le droit est bien plus développé que ça. Moi-même au cours de mon cursus, j’ai virevolté plus d’une fois quant à l’orientation que je voudrais donner à ma vie. Aujourd’hui, j’ai mon domaine de prédilection (que je n’ai pas suivi) et un métier en tête (Amen).
Le milieu judiciaire est très sélectif. Dès le début, j’ai du soumettre un dossier scolaire correct pour espérer accéder aux portes du DUT. En licence, rebelote, rares sont ceux qui peuvent directement reprendre le chemin de la faculté en intégrant la troisième année de licence. Puis vient le choix des masters, une nouvelle faculté et surtout une sélection d’enfer pour les master 2.
Faire un master d’élite, user les étudiants par un rythme infernal, certains sont même pistonnés. Alors qu’on nous rabâche dans les journaux, à la télévision que la justice est nécessaire, qu’elle se doit d’être juste, que nous juristes nous devons être justes envers les autres dans les lois que nous appliquons. Un rêve ! Faire du droit au fond, ce n’est pas être juste et rendre service, c’est parfois le cas, mais c’est surtout apprendre à manipuler les règles pour trouver l’infime faille qui ferait tomber l’argument avancé. Est-ce ça être juste ?

Et au sein même des résultats, des sélections des étudiants, alors même qu’on nous « dicte » un comportement exemplaire à avoir vis-à-vis de nous et des autres, savoir se comporter avec humilité pour ne porter préjudicie à quiconque, il y a encore et toujours des injustices. Des oraux non équitables, des discriminations possibles, absence de trace écrite en cas de contestation, des étudiants privilégiés, d’autres lésés pour aucune raison objective. Justice dites-vous … Même dans notre domaine, mon domaine, elle n’existe pas. 

A quoi bon se démener pour pas grand-chose, pour elle qui n’est finalement pas grand-chose, pas totalement là. Est-ce un objectif de vie que de devenir « juste » à la manière du juriste et finalement se moquer de l’opinion publique ? Les juges pensent-ils finalement uniquement à l’intérêt de la partie lésée ? 

Justice est principe, inégalité l’exception mais comme souvent, l’exception déroge à la règle…

Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 14 février 2012

Petite fille devenue grande ...


Lac gelé - Février 2012


Petite, j'ai rêvé d'être institutrice, chanteuse, d'être une star. Je rêvais certainement déjà de l'adulte que je serais aujourd'hui. Pensant qu'il fallait grandir vite, que les choses étaient mieux en étant grand. Finalement j'ai grandi trop vite par la force des choses, oubliant quelques clés de la jeunesse au passage. 
Avoir la sensation d'être passé à côté d'une multitude de choses alors que plus jeune je me disais que profiter ne servirait à rien. Je me revois encore penser que les amis ne servaient à rien, qu'on pouvait très bien vivre tout seul. Je me revois encore me dire que non l'équilibre affectif n'est pas nécessaire, tête foncée dans le guidon c'est mon avenir professionnel qui compte et seulement lui. Un brin asociale ? Certainement...
Je me revois encore rester des heures dans ma chambre, occupée à des activités diverses pour échapper à toute pression extérieure. Petite fille que j'étais avait aussi peur, du monde, des autres, de tous les aléas de la vie et plus je les évitais mieux je me portais, plus je les évitais plus je me renfermais. 
Ecrire sans relâche, sur des sujets qui fâchent, sur des sujets qui font mal, sur des sujets adultes (dis-je me renvoyant écrire ce poème sur les camps de concentration en salle d'étude en 3e). Se réfugier dans la musique, se mettre à rêver d'un monde meilleur et que je ne pensais pas avoir à portée de main.


Le déclic ... Savoir relativiser, se dire que malgré ce handicap je pourrais vivre du domaine que j'aime. Que non je ne serais ni instit' ni chanteuse ni star ni astronaute mais que je me lancerais à corps perdu dans le domaine de la justice (absolument pas juste d'ailleurs). C'est peut être ça qui me perdra en revanche ...
Accepter que la pression extérieure n'est pas toujours bonne et que même à aimer fort les gens, il faut parfois apprendre à s'émanciper. Et couper ainsi le cordon qui me reliait à toutes les peurs de mon enfance et me retrouver avec un brin d'insouciance. Savoir vivre de ses passions, écouter son coeur, ses envies ...
Vivre ses rêves. Parce que je crois que la petite fille d'autrefois ne les avait pas ciblés. Du moins, elle les pensait irréalisables. Savoir s'ouvrir aux autres, accepter que les autres ne sont pas toxiques et que leurs mains peuvent t'aider en cas de peine ou de joie. Partager, partager son savoir faire, son savoir être ...


Se forger une opinion propre sur des sujets sensibles. Se dire que ce n'est pas parce que la famille souche ne pense pas la même chose que tu es forcément intrus. Rêver ... Trouver l'âme soeur, aucun doute ... Indescriptible qu'est la sensation de savoir que les autres n'étaient pas grand chose mais que lui ... jamais tu ne le lâcheras. J'ai quand même gagné mon meilleur ami dans la quête, tout n'était pas à jeter. 


Au fond, apprendre que les résultats, les notes, les concours, le milieu professionnel n'apportent pas tout l'équilibre. Une partie certes ... Que l'équilibre émotionnel, social, personnel vaut bien plus que tout ça. 
Et aujourd'hui, je peux enfin dire ce que cette petite fille que j'étais n'aurais pas cru pouvoir dire un jour :

Je me sens E.P.A.N.O.U.I.E 
de m'être ouverte aux autres










Lac gelé - Février 2012

Parce que mon épanouissement il passe par :

  • Lui 
  • Ne plus avoir peur du monde extérieur
  • Des amis qui se comptent sur les doigts d'une main
  • Les scouts (et qui l'aurait cru ...)
  • Savoir les aimer tout en ayant son jardin secret 
  • Un p'ti peu quand même : la réussite

Weekend scout - Février 2012





Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 9 janvier 2012

Douter ...

Sweety & Me

Y'a pas pire que de douter autant dans ces moments là, 
Pas pire que de perdre confiance en soi dans ces moments cruxiaux, 
Avoir envie d'abandonner si proche du but, 
Ingurgiter des mots, des principes, des exceptions et des exceptions à l'exception en chaine, 
Ne plus éprouver quelconque plaisir à apprendre des matières qu'on aime, 
Puiser au fond de ses réserves depuis quelques mois déjà pour "faire plaisir" et faire passer son bonheur au second plan, 
Epuisée de ces deux années de travail à un rythme soutenu, lassée d'être lâchée en pleine nature dans ce monde universitaire, 
Puiser, puiser encore mais combien de temps encore ?


Mercredi, mon sort sera fixé

Rendez-vous sur Hellocoton !